Pétard Willocq OP2 Mle 1915

Grenade OP2 Mle 1915 ou Pétard Willocq :
La description de cette grenade se retrouve dans le livre de Patrice Delhomme. Cette grenade complexe donna propablement peu satisfaction car peu d'images circulent sur les sites de collection. Le seul exemplaire visible semble être celui du musée de l’armée aux Invalides à Paris.

L'appellation de pétard Willocq reprend le nom de l'entreprise de ferblanterie Willocq Regnault et Cie à Paris et sa filiale Gonnet-Willocq. Joseph-Désiré Willocq travailla à l'effort de guerre par obtention de plusieurs marchés publics pour la livraison entre autre, de corps de grenade et de grenades. Je n'ai par contre aucune information sur l'inventeur de cette grenade et aucun brevet d'invention ne semble exister.


Cette grenade avait la forme d’un cylindrique en fer blanc traversée par un canal central. A son extrémité supérieure, le percuteur était placé dans un tube solidaire d’une coupole en fer blanc coulissant d’1,5 cm sur le cylindre. Le percuteur était maintenu armé par un ressort en spirale,  maintenu bloqué par 2 billes dans le tube central.  La course vers le bas de la coupole permettant une descente du tube dans un espace plus large du canal central où les billes s’échappaient et libéraient le percuteur.
La coupole était bloquée en position de sécurité par un cliquet attaché à un ruban réalisant plusieurs tours autour du cylindre. Ce ruban était uni à deux demi-coquilles cylindriques à charnière entourant le corps de la grenade et se fermant par une pince sur la clef de sécurité. Sous la charnière un gros ressort tendait à ouvrir les deux demi-coquilles.

 

OP2 schéma d'après Delhomme et rare exemplaire du musée des Armées de Paris

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